Oui, une genouillère peut être utile pour soulager le syndrome de l’essuie-glace, à condition de bien la choisir.
Elle doit offrir un maintien latéral modéré, sans comprimer excessivement, pour limiter les frottements du tenseur du fascia lata sur le condyle fémoral. En complément d’un repos adapté et d’un travail de renforcement, elle aide à stabiliser l’articulation et à réduire les douleurs pendant l’effort.
- Une genouillère peut soulager la douleur liée au syndrome de l’essuie-glace.
- Privilégiez un modèle souple à maintien latéral modéré.
- À porter uniquement pendant l’activité physique pour limiter les frottements.
Quel type de genouillère choisir pour un syndrome de l’essuie-glace ?
Optez pour une genouillère de maintien souple à modéré, avec des zones de compression ciblée sur la bandelette ilio-tibiale. Les modèles avec strapping latéral réglable peuvent être utiles pour limiter le frottement sur l’extérieur du genou sans gêner le mouvement. Évitez les genouillères rigides, inadaptées à ce type de pathologie.
Quand et comment porter la genouillère ?
Portez la genouillère uniquement pendant l’effort (sport, marche prolongée), jamais en continu. Elle permet de soulager les douleurs pendant l’activité, mais ne doit pas remplacer la rééducation ou le renforcement musculaire. Après l’exercice, privilégiez le repos, les étirements et la glace si nécessaire.
D’autres solutions complémentaires à la genouillère ?
La genouillère est un outil temporaire de soutien, mais ne traite pas la cause. Pour un effet durable, il est indispensable de travailler la mobilité de la hanche et le renforcement des fessiers. L’intervention d’un kinésithérapeute est souvent recommandée pour corriger les déséquilibres posturaux à l’origine du syndrome.