Vous pensiez qu’une paire de chaussettes pouvait difficilement changer votre vie de badiste ? Nous aussi. Et pourtant, ces Babolat Invisible nous ont giflés avec délicatesse.
Respirantes, confortables, quasi invisibles (comme leur engagement écolo), elles cochent presque toutes les cases… sauf si vous jouez en Sibérie ou si vous recyclez vos lacets en composte bio.
Dans ce test, on vous dit tout : maintien, mobilité, chaleur, durabilité, prix — et on vous aide à savoir si ces chaussettes sont faites pour votre jeu… ou pour votre tiroir.
Notre avis
Confort
Respirabilité
Elasticité
Adhérence
Epaisseur
Chaleur
Drainage transpiration
Résistance
Durabilité
Esthétique
Ecologie
Rapport qualité / prix
La marque
Babolat est une marque française emblématique, reconnue pour son expertise dans le domaine des sports de raquette depuis plus de 150 ans. Bien qu’elle soit principalement associée au tennis, Babolat s’est imposée comme un acteur majeur dans le monde du badminton grâce à ses innovations technologiques et à son souci de la performance.
Sa réputation fiable et son engagement envers la qualité en font une marque de confiance, bien que certains joueurs puissent privilégier des marques plus spécialisées.
Le test
Voici un tableau récapitulatif des caractéristiques techniques des chaussettes Babolat Invisible :
Caractéristiques
Prix
Environ 10,90 € pour un pack de 3 paires
Sexe
Unisexe
Tailles
31-34, 35-38, 39-42, 43-46, 47-50
Profil joueur
Tous niveaux
Coupe
Basse (invisible), ajustée avec bande de maintien sous la voûte plantaire
Coloris
Blanc, noir, bleu/rose
Composition
80% coton, 15% spandex, 5% coton
Entretien
Lavage en machine à 30°C
Si certains termes utilisés dans ce tableau vous paraissent obscurs, pas de panique ! Nous avons rédigé un glossaire qui vous les explique tous très facilement.
Confort
Avec 80 % de coton au compteur, ces chaussettes ont le toucher doux d’un plaid Netflix, mais sans les miettes de chips coincées entre les orteils. L’ajout de spandex, c’est pas juste pour faire joli : ça donne un effet seconde peau sans vous écraser la voûte plantaire façon botte de ski.
Zéro irritation pendant l’effort, même quand le match s’éternise comme un mixte du dimanche matin. Aucun frottement suspect, ni compression sauvage du talon ou des orteils.
La bande de maintien fait son taf : vous oubliez la chaussette pendant le jeu (ce qui, en chaussette, est une médaille d’or).
Respirabilité
La Babolat Invisible, c’est un peu comme un coloc propre : elle absorbe vos excès sans se plaindre. Son coton naturel agit comme un climatiseur miniature, vous épargnant l’effet sauna dans la chaussure, même quand vous enchaînez les fentes façon kung-fu.
Le spandex, lui, garde le pied au frais sans l’emprisonner dans une prison moite (on vous voit, les chaussettes en synthétique qui collent dès l’échauffement).
Le tissage est aéré mais pas troué non plus — vous respirez, sans voir vos orteils pointer le bout de leur nez après 3 matchs. Résultat : une fraîcheur maîtrisée, des sensations stables, et aucun joueur adverse pour vous reprocher vos odeurs suspectes.
Elasticité
La Babolat Invisible a ce qu’on attend d’une bonne élasticité : elle colle au pied sans jouer les sangsues. Le spandex (15 %, c’est pas rien) assure une tension équilibrée : ni trop lâche façon chaussette de Noël, ni trop serrée façon garrot mal placé.
Pas de glissements, pas de plis. Même après plusieurs lavages, la fibre garde son ressort. En clair, vous ne ferez pas le grand écart plantaire en plein smash, et vos orteils ne tenteront pas de s’enfuir de l’intérieur.
Adhérence
C’est une chaussette. Pas une semelle. Mais dans son rôle, elle accroche bien la chaussure. Grâce à sa tenue ajustée et à sa bande de maintien plantaire, elle évite les mouvements parasites dans vos Shadow Tour ou autres baskets techniques.
Pas de glissade dans la godasse, même quand vous transpirez comme un marathonien en plein tie-break. Résultat : vos appuis restent nets, votre cerveau peut se concentrer sur le volant, pas sur vos pieds.
Epaisseur
On est clairement sur un modèle “light”. Pas de double épaisseur, pas de renforts façon chaussette de ski. Ici, c’est respirant, discret, et sans surcharge inutile.
Ça veut dire quoi ? Que vous sentez bien le terrain, que vos chaussures restent ajustées comme il faut, mais aussi que vous pouvez dire adieu à la chaleur hivernale. Parfait en été, limite en hiver. Un choix assumé : celui de la finesse et de la fluidité.
Chaleur
Vous cherchez une chaussette pour affronter un gymnase glacial à 8 h du mat’ en février ? Changez de modèle ou changez de sport. La Babolat Invisible, c’est du coton, pas du chauffage central.
Fine, légère, bien ventilée : elle fait son taf en été, quand vos pieds veulent juste éviter de fondre comme des Mr. Freeze.
Mais en hiver ? Préparez vos doublures, vos prières ou vos excuses pour rester au fond du court. En résumé : chaleur minimale, mais au moins vous ne surchaufferez pas comme un cordage à 14 kg.
Drainage de la transpiration
On a tous connu ce moment gênant où on sent son pied faire “floc floc” dans la chaussure en fin de set. Avec la Babolat Invisible, terminé le bain de sueur plantaire.
Le coton absorbe comme une éponge, mais une éponge propre, efficace, et qui n’a pas l’odeur d’un vestiaire oublié. Le spandex, lui, s’occupe de canaliser l’humidité vers l’extérieur sans vous balancer une piscine sous la voûte.
À l’usage : pas de glissade intempestive dans la chaussure, pas de plis traîtres, pas de mauvaises surprises quand vous retirez vos pompes après l’effort. Vous restez au sec, concentré, et surtout : pas besoin de racheter une semelle intérieure tous les deux mois.
Résistance
Ne vous fiez pas à son look discret : la Babolat Invisible encaisse les appuis comme une brave. Le spandex joue le rôle de l’ami fidèle qui ramasse les morceaux quand le coton fatigue, et le tissage dense protège les zones sensibles (talon, avant-pied) des trous prématurés.
On ne va pas mentir : ce n’est pas non plus une chaussette increvable de tranchée. Mais pour un usage régulier à modéré, elle tient la route sans se transformer en filet de pêche au bout de trois lavages.
Pas de déformation, pas d’élargissement suspect, pas de tissu qui pendouille comme vos ambitions en fin de tournoi. Bref, c’est plus solide que ce que son nom “Invisible” pourrait laisser penser.
Durabilité
Malgré sa finesse, la Babolat Invisible tient plutôt bien la route. Le tissage est dense, les zones sensibles (talon et avant-pied) sont renforcées, et l’élasticité ne s’effondre pas après 10 cycles machine.
Mais soyons clairs : ce n’est pas une chaussette de guerre. Si vous jouez intensivement 4 fois par semaine et que vous la lavez au marteau-piqueur, elle ne tiendra pas la saison.
Pour un usage régulier, c’est très correct. Pour du compétitif intensif ? Montez en gamme… ou soyez prêt à en racheter tous les trimestres.
Esthétique
Noir, blanc, bleu/rose — on ne va pas vous mentir, vous n’allez pas déclencher d’émeute stylistique. Mais c’est propre, net, sans bavure.
Pas de logo fluo, pas de motifs psychédéliques pour distraire l’adversaire. Juste des coutures discrètes, des finitions soignées, et une vraie gueule de chaussette sérieuse.
Le look « invisible » ne veut pas dire « oubliable » : c’est sobre mais efficace. Le genre de modèle qu’on ne remarque pas… sauf quand il n’est plus là et qu’on glisse dans sa chaussure comme une anguille.
Ecologie
Bon, on ne va pas se mentir : la Babolat Invisible est aussi verte qu’un volant usé à 4 grammes.
Fibres mélangées ? Non recyclables. Certification écologique ? Aucune. Production locale ? LOL. À ce stade, même le packaging semble avoir plus de conscience environnementale.
Alors oui, c’est un bon produit technique, mais si vous êtes du genre à composter vos grips et dormir dans une yourte écoresponsable, passez votre chemin.
Pour les autres, au moins, vous saurez à quoi vous contribuez entre deux amortis croisés : un petit supplément de CO₂ pour chaque pied au sec.
Pour vous, badiste soucieux de votre empreinte écologique, cela signifie que ce modèle, malgré ses qualités techniques, n’est pas le plus vertueux pour la planète.
Rapport qualité/prix
- Forza Comfort Sock Short (~14 € la paire) : Plus moelleuses et résistantes que les Babolat, mais 3 fois plus chères pour une seule paire. À réserver aux frileux du talon.
- Yonex 8422 (~18 € la paire) : Un coussin sous le pied et une longévité monstrueuse. Mais le prix pique autant que vos mollets après 3 sets.
- Adidas Cushioned Crew (~12 € les 3 paires) : Bonne surprise côté confort et maintien. Moins respirantes que les Babolat, mais très correctes pour les joueurs du dimanche.
Les avantages et inconvénients
Points forts
Points faibles
Bonne absorption de la transpiration
Peu de chaleur en hiver
Excellent maintien plantaire
Pas de matière recyclée
Liberté de mouvement totale
Confort global très satisfaisant
Design sobre et soigné
Prix accessible
Notre avis sur les Babolat Invisible
Après l’avoir testée sur parquet sec, salle glacée et terrain moite de sueur, la Babolat Invisible mérite son nom : une fois en jeu, vous l’oubliez totalement. Et c’est le plus beau compliment qu’on puisse faire à une chaussette.
💬 Confort ? Nickel.
💬 Maintien ? Fiable.
💬 Respirabilité ? Carrément décente.
💬 Isolation ? Euh… mettez un legging si vous jouez en janvier.
On aurait aimé une fibre recyclée ou un petit label vert pour sauver les pingouins, mais non : Babolat a misé sur l’efficacité, pas sur la vertu.
La durabilité reste correcte sans être miraculeuse : vous passerez la saison avec, mais pas trois.
Les avis des badistes
Sur Badmania, c’est l’unanimité : les Babolat Invisible se font encenser plus qu’un coach de double mixte qui sert bien. Avec une note de 4,8/5, elles frôlent la canonisation.
💬 Ce qui revient le plus ?
– Super confort, même après 2 sets dans mes Shadow
– Elles tiennent bien le pied sans comprimer, je les sens pas du tout.
– Elles respirent bien, même quand c’est moi qui ne peux plus.
Bref, elles sont confortables, elles tiennent bien, elles ne puent pas trop, et c’est déjà beaucoup.
💬 Les critiques ?
– Elles s’usent vite si on les lave avec des cailloux.
– Pas assez chaudes en hiver.
Autrement dit : pas faites pour les pingouins ni pour les bourrins, mais parfaites pour 90 % des joueurs humains.
Chaussettes épaisses et très agréables
Pour quel profil de joueur ?
Qui est le joueur parfait pour porter les Babolat Invisible ? Voici son portrait-robot :
Le design discret et les coloris classiques (noir, blanc, bleu/rose) conviendront à ceux qui privilégient l’efficacité visuelle à l’originalité
Une bonne capacité d’absorption grâce au coton, sans être ultra-technique. Suffisant pour la majorité des joueurs
Liberté de mouvement et maintien favorisent les déplacements latéraux fréquents, typiques des échanges en double
Un excellent rapport qualité/prix pour un pack de trois, idéal pour les joueurs qui recherchent une solution économique sans sacrifier le confort
La chaussette est respirante et fine : parfaite en salle tempérée, mais pas conçue pour les plus frileux
Conçue pour tenir sur plusieurs séances par semaine sans s’user trop vite, tout en gardant de bonnes sensations
Où acheter ce produit ?
Voici un tableau comparatif des principaux équipementiers qui proposent les chaussettes Babolat Invisible, ainsi que les informations essentielles pour l’acheter :
Prix
10,80 €
10,95 €
10,80 €
Frais de port
Entre 1€ et 3€ avant 200€ d’achats
Gratuits après 200€ d’achats
Entre 3€ et 15€ selon le montant total
Gratuits après 60€ d’achats
Livraison gratuite au-delà de 60€ d’achat
Création de compte
Oui
Non
Non
Moyens de paiement
CB
Alma / FRANFINANCE
Chèque
Virement bancaire
CB
Chèque
Paypal
Virement bancaire
Carte bleue, chèque ou Paypal
Paiement en plusieurs fois
Oui
Non
Non renseigné
Livraisons
A domicile
En point relais
A domicile
En point relais
Livraison à domicile via Colissimo et en point relais via Mondial Relay
Délais de livraison
Livraison standard
1 à 7 jours ouvrés
Livraison express
1 jour ouvré
Livraison standard
2 à 3 jours ouvrés
Livraison express
24H
48h via Mondial Relay / Colissimo France
Modalités de retour
Retour sous 14 jours
Produit neuf
Retour sous 30 jours ouvrés
Produit neuf
Retour sous 15 jours
Emballage d’origine
Numéro d’accord de retour obligatoire
