Vous en avez marre des volants qui font la java dès qu’il y a un peu de vent dans la salle ou un lift un peu trop nerveux ? Bienvenue dans le test des Victor Goldmaxima, les plumes A+ qui prétendent ne jamais dérailler, même en pleine tempête de double mixte.
Plébiscités par les clubs comme par les compétiteurs désabusés, ces volants haut de gamme se targuent de cocher toutes les cases : stabilité, précision, longévité… et un prix qui n’explose pas votre budget grip + cordage.
Alors : miracle volant ou simple poudre de plumes aux yeux ? On les a testés, re-testés, cassés, et re-testés encore. Voici notre verdict, sans langue de canard.
Notre avis
Régularité
Trajectoire
Vitesse
Confort de jeu
Son
Fiabilité
Longévité
Ecologie
Rapport qualité / prix
La marque
Victor est une marque taïwanaise de renom, solidement implantée dans l’univers du badminton depuis sa fondation en 1968 à Taipei.
Elle est particulièrement appréciée pour sa capacité à proposer des raquettes innovantes axées sur la vitesse et la réactivité, qui répondent aux besoins exigeants des meilleurs joueurs de la planète comme Tai Tzu Ying, Anders Antonsen, ou encore Lee Zii Jia.
En rivalisant avec des géants comme Yonex, Victor se démarque par un excellent rapport qualité/prix et une approche avant-gardiste dans ses technologies.
Si certains produits restent légèrement moins populaires chez les joueurs débutants, la fiabilité et la performance des équipements Victor en font un choix de confiance pour les joueurs intermédiaires et avancés.
Le test
Voici un tableau récapitulatif des caractéristiques techniques des volants Victor Goldmaxima :
Caractéristiques
Prix
Environ 30 € le tube de 12 volants
Poids
Environ 5,0 g par volant
Type
Volant en plumes naturelles (plumes d’oie)
Homologation tournoi
Oui, homologué FFBaD pour la compétition (niveau national)
Bouchon
Bouchon en liège naturel, recouvert de cuir synthétique
Grade
Grade A+, soit l’un des plus hauts standards de la marque Victor (très proche des caractéristiques des AS Airshuttle et Champion No.1)

Si certains termes utilisés dans ce tableau vous paraissent obscurs, pas de panique ! Nous avons rédigé un glossaire qui vous les explique tous très facilement.
Régularité
On ne demande pas à un volant d’être fidèle en amour, mais au moins fidèle en trajectoire. Et là-dessus, les Victor Goldmaxima assurent comme un slice de Tai Tzu Ying.
Tube après tube, vous aurez droit au même comportement : pas de décrochage, pas de surprise, pas de mauvaise farce. C’est simple : vous tapez fort, ça part droit. Vous amortissez, ça tombe là où vous vouliez — même si vos jambes, elles, n’ont pas suivi.
Merci au grade A+ des plumes d’oie (oui, les vraies, pas celles qui font coin-coin) et à un bouchon en liège naturel qui évite les embardées en plein ciel. Résultat : vous enchaînez les frappes avec une confiance qu’on ne trouve plus dans les relations humaines. Moins d’adaptation, plus de fluidité. Et votre mental vous dit merci.
Trajectoire
Un volant, c’est un peu comme une ex : quand il commence à zigzaguer sans prévenir, ça devient compliqué de construire quelque chose. Heureusement, les Goldmaxima sont du genre fiables : leur trajectoire est une autoroute direction la ligne du fond, sans virage surprise ni secousse anarchique.
Quel que soit votre style de frappe — smash cow-boy, lob de daron ou petit amorti vicieux — le volant obéit au doigt, à l’œil, et surtout au tamis. Même les slices bien liftés gardent leur ligne, sans partir en moonwalk.
Concrètement ? Vous contrôlez l’angle, la profondeur, le placement. Et ça, c’est le début des emmerdes pour votre adversaire. Un bon volant, c’est pas celui qui vous fait briller. C’est celui qui vous permet d’éteindre les autres.
Vitesse
C’est pas un TGV, c’est pas une péniche non plus. C’est un Goldmaxima. Et il file pile à la bonne vitesse. Pas de décollage incontrôlé, pas de chute libre non plus : le volant reste en ligne, avec une accélération propre, sans vous coller un let smash dans le mur du fond.
Même quand la salle se transforme en sauna ou que l’humidité ruine votre grip, les Goldmaxima gardent une course stable et prévisible. Et ça, c’est précieux. Parce qu’il n’y a rien de plus frustrant qu’un volant qui ralentit comme une promesse électorale dès le deuxième set.
Ici, pas besoin de forcer, pas besoin de corriger à chaque frappe. Vous jouez juste, vous jouez fluide, et vous laissez votre adversaire courir après un volant qui ne trahit jamais.
Confort de jeu
Le vrai confort, c’est de pouvoir smasher sans se demander si le volant va se suicider en plein vol. Et sur ce point, les Goldmaxima cochent toutes les cases. Ils volent droit, ils volent propre, et surtout : ils réagissent toujours comme vous l’attendez.
Résultat : moins d’ajustements techniques, moins de micro-tensions mentales, et plus d’attention pour le vrai match — celui contre votre partenaire en double qui a encore tenté un trickshot à 6-16.
Les plumes tiennent le coup, le bouchon ne part pas en lambeaux, et chaque échange devient un petit plaisir badistique, même après deux heures de jeu. Bref, si votre dos vous lâche avant le volant, c’est que vous avez fait le bon choix.
Son
Ce n’est pas une explosion, ce n’est pas non plus un pet de mousse : c’est un claquement net, sec, et propre. Le Goldmaxima, c’est le son du badminton bien joué, celui qui vous fait lever les yeux après un smash en croisant le regard admiratif du terrain d’à côté (bon, sauf si vous ratez la ligne de fond, mais ça c’est un autre problème).
Merci aux plumes d’oie A+ et au bouchon en liège naturel : le son à l’impact est franc, sans écho bidon ni vibration de casserole. Juste ce qu’il faut pour sentir le timing dans la raquette — et pour que vos oreilles, elles aussi, savourent leur point.
Un bon volant, c’est aussi un bon bruit. Et celui-là, il claque. Littéralement.
Fiabilité
Vous voulez un volant qui ne vous trahit pas au milieu d’un set serré ? Goldmaxima est le pote fiable qu’on appelle quand les autres vous lâchent. Pas de mauvaise surprise entre le 1er et le 12e volant, même si vous êtes du genre à maltraiter votre matériel comme un coach frustré.
Chaque volant du tube semble cloné avec soin : même poids, même courbe, même réactivité. Une vraie armée de clones — mais version Jedi. C’est ça, la vraie constance de fabrication : pas besoin de faire une minute de silence à chaque changement de volant.
En clair : vous jouez, le volant suit. Toujours. Point.
Longévité
Un volant, c’est un peu comme une relation : s’il ne tient pas trois sets, on en change. Bonne nouvelle : les Goldmaxima tiennent bon. Les plumes d’oie de grade A+ encaissent les smashs, les slices, les coups de nerfs… sans finir chauve à la fin du premier set.
Non, ce n’est pas le plus endurant du marché (coucou les Yonex AS30), mais vous pouvez faire plusieurs matchs avec un même volant sans avoir besoin de fouiller frénétiquement dans le tube à la moindre plume tordue.
Est-ce qu’il faudra en recoller un ou deux en fin de soirée ? Peut-être. Mais globalement, pour le prix, la longévité reste très correcte. De quoi survivre à une soirée club — et à votre partenaire qui smash tout ce qui bouge, y compris les volants.
Ecologie
Sur ce point, autant être clair : Goldmaxima rime surtout avec Greta-flippé. Les plumes d’oie, le liège naturel, le cuir synthétique, la colle indémontable, la fabrication à l’autre bout de la planète… Bref : un tube, une empreinte carbone, un aller simple pour l’effet de serre.
Aucun composant recyclable, aucun emballage repensé, aucun effort apparent pour rendre le produit moins polluant. On est en 2025, mais le développement durable n’a pas encore franchi les portes de l’usine.
Alors oui, ça vole bien. Oui, c’est performant. Mais si vous voulez dormir la conscience tranquille après l’entraînement, il va falloir compenser ailleurs : covoiturage, tofu et gobelet réutilisable.
Rapport qualité/prix
À 30€ le tube, les Victor Goldmaxima ne prétendent pas être les rois du low-cost — mais ils savent justifier leur prix sans avoir besoin d’un avocat. On est ici dans une gamme premium raisonnable : un volant qui ne vous explose pas dans les mains au bout de trois points, et qui n’exige pas non plus de revendre votre raquette pour en racheter un tube. À ce tarif, on attend du sérieux, de la fiabilité, et un minimum de longévité. Bonne nouvelle : ils livrent la marchandise. Mais pour savoir s’ils valent vraiment le coup, il faut les comparer aux trois modèles qui leur collent aux plumes.
- Les Yonex AS30. À 36,90€ le tube, c’est clairement le taulier du marché. Une régularité chirurgicale, une longévité qui rend jaloux tous les autres volants, et une stabilité en vol qui ferait passer un drone pour un cerf-volant. Alors oui, ils sont plus chers. Mais pour les puristes, les compétiteurs aguerris, ou les collectionneurs de volants non cassés, la différence de prix est justifiée. C’est du solide. C’est du Yonex. Et parfois, ça suffit.
- Les FZ Forza S-6000. Affichés autour de 26,90€, ces volants font les yeux doux à tous les clubs qui comptent leurs tubes comme on compte ses points en fin de set perdu. Fabriqués avec des plumes d’oie de qualité et homologués FFBaD Élite, ils tiennent très correctement la route. Certes, la précision et la constance sont un cran en dessous des Goldmaxima, mais pour quelques euros de moins, ils offrent une alternative séduisante — surtout si votre objectif principal est d’éviter de crier “TU CASSERAS TON VOLANT BORDEL” toutes les dix minutes.
- Les Victor Queen. À 28,50€ le tube, ils boxent dans la même catégorie que les Goldmaxima, avec un positionnement presque jumeau. La sensation de jeu est assez proche, la marque est la même, et les performances globales restent honorables. La différence ? Une petite irrégularité à l’impact, un ressenti un peu moins homogène tube après tube. Pas catastrophique, mais suffisant pour que les joueurs les plus sensibles au feeling (ceux qui sentent la différence entre deux cordages tendus à 0,5 kg près) préfèrent rester sur les Goldmaxima.
En bref ? Si vous cherchez un volant fiable, régulier, qui vous accompagne aussi bien à l’entraînement qu’en match, sans plomber votre budget comme un Yonex AS50, les Goldmaxima représentent une option solide et bien placée. Ce n’est pas le moins cher, ce n’est pas le plus parfait — mais c’est, sans aucun doute, un des meilleurs rapports tranquillité/prix du moment.
Les avantages et inconvénients
Points forts
Points faibles
Trajectoires précises
Peu écologique
Régularité exemplaire
Sonorité un peu sobre
Plumes d’oie grade A+
Prix relativement élevé
Fiabilité constante
Durée de vie correcte
Homologation FFBaD
Notre avis sur les volants
Commençons par ce que les Victor Goldmaxima font bien — et même très bien. Ce qui saute aux yeux dès les premiers échanges, c’est leur régularité exemplaire. Tube après tube, volant après volant, on retrouve une constance de trajectoire qui permet d’entrer dans un rythme de jeu fluide, sans avoir à réapprendre la gravité à chaque nouveau point.
À cela s’ajoute une excellente stabilité en vol, que ce soit sur des dégagements puissants, des amortis délicats ou des slices vicieux. La précision est chirurgicale, la sensation à l’impact est nette, et le son, sans être spectaculaire, reste propre et agréable. On sent que le grade A+ des plumes n’est pas un argument marketing bidon, mais un vrai gage de sérieux. Autre atout : la fiabilité. Que vous jouiez le lundi ou le jeudi, en salle humide ou sur parquet glissant, les Goldmaxima conservent une qualité homogène qui vous évite les montagnes russes émotionnelles du type « volant cassé après trois frappes ».
Enfin, leur confort de jeu est au rendez-vous. Ils permettent de se concentrer sur la tactique, le placement, et accessoirement, sur le plaisir de jouer — ce qui, rappelons-le, est quand même un peu le but de ce sport.
Cela dit, tout n’est pas aussi lisse que la plume d’une oie de compétition. Le premier reproche vient de leur durabilité, qui reste correcte mais sans briller. Pour un volant positionné dans le haut de gamme, on aurait aimé un peu plus de résistance, notamment en usage intensif. Oui, ils tiennent plusieurs sets. Mais non, ils n’atteignent pas la longévité des vraies références du marché comme les Yonex AS30.
Deuxième point noir : l’écologie. Ou plutôt, son absence. Les Goldmaxima sont tout sauf éco-conçus. Pas de matériaux recyclés, pas d’approche responsable, et une empreinte carbone bien grasse due à une production asiatique sans aucune compensation apparente. À l’heure où les clubs commencent à regarder l’impact environnemental des volants comme un critère d’achat, c’est un vrai boulet à traîner. Enfin, le prix. Bien qu’il reste raisonnable comparé aux cadors du secteur, on sait que des alternatives presque aussi performantes existent pour quelques euros de moins. Ce n’est pas un scandale, mais ce n’est pas non plus une affaire en or.
Les avis des badistes
Sur les grands axes de performance, les joueurs semblent plutôt alignés avec nos conclusions. La stabilité en vol revient dans quasiment tous les retours d’expérience : les badistes saluent la précision des trajectoires, même dans les échanges musclés, ainsi que l’homogénéité du tube, ce qui évite les montagnes russes techniques entre deux volants.
Ce qui ressort également, c’est la sensation de contrôle. Beaucoup apprécient le fait de ne pas avoir à compenser ou réajuster leur jeu selon le volant tiré au sort — un luxe devenu rare en 2025, où de nombreux tubes mélangent volants vifs comme le vent d’hiver et patates molles prêtes à mourir au filet. Bref, le Goldmaxima inspire confiance, et ça, les joueurs le ressentent.
Mais bien sûr, tout n’est pas rose dans le monde merveilleux des plumes d’oie. Là où les avis commencent à diverger, c’est sur la durabilité. Certains utilisateurs trouvent les Goldmaxima un peu fragiles si on ne prend pas soin de les préparer avant utilisation — la fameuse “vaporisation préventive” fait ici office de spray magique. Sans ça, certains rapportent des volants qui fatiguent après un seul set bien intense.
Même refrain sur le rapport qualité/prix : si plusieurs badistes trouvent le tarif cohérent avec la performance, d’autres estiment que pour quelques euros de plus, des modèles comme les AS30 ou les Master de chez Victor en offrent tout simplement davantage. À noter enfin : l’impact écologique, pourtant flagrant dans notre analyse, ne semble pas émouvoir grand monde. Les retours sont silencieux sur ce point, comme si l’empreinte carbone fondait mystérieusement dans la sueur des doubles du jeudi soir.
Bon rapport qualité/prix. Assez solides et des trajectoires régulières. Une alternative intéressante à mes habituels RSL3, même si un peu plus chers. Globalement satisfait !
Pour quel profil de joueur ?
Qui est le joueur parfait pour utiliser les volants Victor Goldmaxima ? Voici son portrait-robot :

Avec un prix autour de 28-30 €, ces volants restent abordables dans le haut de gamme. Ils représentent un bon compromis pour ceux qui veulent de la qualité sans aller chercher le très premium.

Grâce à leur trajectoire fiable et leur vitesse équilibrée, ces volants conviennent aussi bien aux joueurs offensifs qu’aux défenseurs. Ils s’adaptent à un jeu varié, alternant frappes sèches et amortis.

Les Goldmaxima sont pensés pour des joueurs ayant déjà un bon niveau technique, capables de tirer parti d’un volant précis, stable et constant. Les débutants risqueraient de ne pas exploiter pleinement leurs qualités.

Leur régularité, leur confort de jeu et leur bonne tenue dans les échanges longs en font une option idéale pour les tableaux où les échanges sont rapides et fréquents.

Ces volants s’adressent aux joueurs qui pratiquent plusieurs fois par semaine, en club ou en compétition, et qui recherchent un produit fiable pour l’entraînement comme pour le match.
Où acheter ce produit ?
Voici un tableau comparatif des principaux équipementiers qui proposent les volants Victor Goldmaxima, ainsi que les informations essentielles pour l’acheter :
Prix
32,50 €
32 €
31,45 €
Frais de port
Entre 1€ et 3€ avant 200€ d’achats
Gratuits après 200€ d’achats
Gratuit au-dessus de 50€ (point relais Shop2Shop) / 150€ (point relais Chronopost) / 300€ (domicile Chronopost)
Frais de port entre 3€ et 15€ selon le montant total de la commande, gratuits en cas de commande importante
Création de compte
Oui
Non
Oui
Moyens de paiement
CB
Alma / FRANFINANCE
Chèque
Virement bancaire
Carte bancaire, Paypal, Alma, chèque, jusqu’à 4x sans frais
Cartes bancaires (CB), paiement en 3 fois sans frais, PayPal, virement bancaire. Les paiements sont sécurisés
Paiement en plusieurs fois
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Oui
Oui
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